Le Post inutile...

[Dominique]

"...quelle finesse et quel humour !

Surtout sur ses vieux jours ! Tout comme la musique, la vieillesse parfois aussi adoucit les mœurs et fait gagner en popularité (cf Jacques Chirac)
Pour un peu même certains dictateurs en deviendraient attendrissants... Pour le reste de sa vie précédente je l'ai trouvé assez imbuvable et arque-bouté sur ses positions de classe, ce qui n’empêche pas que c'était un esprit très affuté et un brillant causeur.

[Pascal]

..c'était un esprit très affûté et un brillant causeur.

Ce que je traduit par "finesse" et "humour".
Certes Jean d'Ormesson avait des convictions fortes, des idées que l'on pouvait ne pas partager, mais il était de toute évidence une personne brillante.
Je pense qu'il a gagné en popularité simplement parce qu'il a cessé de ne participer qu'aux émissions de télévision élitistes pour partager des plateaux d'émissions plus populaires.
C'est ainsi que bien des français ont fait sa connaissance, davantage qu'en lisant ses écrits.

Pour Chirac, c'est un autre paramètre. Il est devenu populaire dès qu'il n'a plus été aux affaires. Les reportages à son sujet nous le montraient sympathique, près des valeurs du monde rurale. Les médias nous ont montré (selon moi) un Jacques Chirac qui n'existait pas.

[cacajou]

Curieuse la signature " — Votre livre est épatant ! (Jean d'Ormesson)"
De sa part je me serais attendu à "Mon livre est épatant" (c'est normal c'est moi qui l'a écrit )

Une "signature" de forum n'est pas une place où l'on peut développer...
Je voulais juste donner l'avis du bon Jean d'O sur mon livre, qui s'intitule "Mes autos émois".
Après que je lui aie dédicacé mon livre, le jour où il passait à Toulon pour une séance de dédicaces de son petit dernier, il m'a téléphoné pour me dire :
— Bonjour, c'est Jean d'Ormesson. J'ai commencé à lire votre livre, je me suis bien amusé, il est épatant!

Un commentaire plutôt flatteur, dans la bouche de celui qui écrit dans un de ses livres :
— Je reçois des dizaines de manuscrits chaque mois. Ils sont tous mauvais.
D.

Je devais faire parti des mauvais

[Mondialen]

Pour avoir lu les livres de Patrick je peux vous dire que je m’en suis délecté, moi, on se laisse porter avec aisance sur le fil des intrigues souvent très imagées.
C’est quoi un bon livre ? Autant d’individus, certainement autant de réponses différentes...

[Do-Clo]

à Cacajou,
La vie est sans pitié, parfois ...
C'est pourquoi j'édite mes livres tout seul.*

Je partage les avis élogieux concernant Jean d'Ormesson, cette personnalité hors du commun.
Il est vain de lui reprocher ses racines ou son statut. Il n'en a pas fait un mauvais usage.

À propos d'écrits, qui nous avaient, chacun de notre côté, amenés à la même conclusion, j'ai correspondu avec lui pendant un certain temps, avant la publication de mon livre.
Il m'a toujours répondu très gentiment.

J'ai toujours apprécié la simplicité (et la politesse), tellement rare chez certains qui se croient au-dessus du panier parce qu'ils apparaissent parfois dans le petit écran.

Il nous a quittés dans une grande dignité, lui qui trouvait la mort non seulement naturelle, mais indispensable pour donner du sens à la vie.

Inutile mais indispensable !
D.

*Je peux donner tous renseignements à ceux que ça intéresse.

[Do-Clo]

Allez, juste pour montrer que la vie continue...
Pour moi, elle continue illégalement, car j'ai dépassé le chiffre de la moyenne de vie des Français, mais ne le répétez pas !

Pour parler de choses informelles, parlons moto, par exemple.
L'autre jour mon jeune voisin de 70 ans me convie à faire quelques kilomètres dans l'arrière-pays. Nous voilà partis à 13:30 vers le Nord-Est, avec malheureusement l'obligation d'utiliser quelques trop nombreux kilomètres de nationales, car nous voulions "faire" les gorges du Verdon, alors il ne fallait pas traîner.

La 250 Kawa Eliminator ronfle à 10 000 tours à 120 compteur, et en a encore en réserve, des tours/minutes. Ligne rouge à 14 000.
Belles et savoureuses sensations dans les petits virages des routes secondaires, où je me surprends à sourire dans mon casque, de plaisir.
—"Toujours ça de pris...".

Beaucoup de motos dans les gorges du Verdon, au point d'avoir envie d'un bras automatique pour répondre aux saluts.
Petit détour pour admirer les magnifiques moulins à vent de Régusse. Fausse route dans un chemin de terre avec des flaques de 20 mètres. Et retour laborieux sur des routes trop connues dans la circulation de plus en plus dense vers le littoral.

Mais je suis assez content de ma bande de peur : les pneus sont bien rodés et elle n'est pas plus large que mon index. Évidemment cela ferait rigoler Quartararo, mais pour un amateur dans sa 90 ème décennie, ce n'est pas ridicule...



Arrivé à la maison, après 300km dans l'après-midi, je m'étonne de l'absence de mes lunettes de vue, que je dois porter pour corriger le 1/10ème qui manque à mes cristallins en plastique (cataracte oblige). Une si faible myopie n'est généralement pas gênante, c'est pourquoi je ne m'en suis pas aperçu quand j'ai remis le casque sans remettre les lunettes, sans doute à la station-service de Comps.

Je téléphone au garage qui est en face de la station, mais à 19:00, les propriétaires sont déjà chez eux, trop loin pour aller voir. Ils me conseillent d'appeler la gérante de la supérette qui donne sur la station-service.
La dame, fort aimablement va voir si mes lunettes ne sont pas auprès des pompes, ou sur les pompes.
Elle ne trouve rien.

Le lendemain matin, je décide de faire un saut (en auto, car la perspective de faire de l'autoroute à moto à 12 000 ou 13 000 tours pendant 50 km ne me dit rien).
Idée funeste! C'est la Mazda MX5 qui est choisie, ça lui fera du bien de rouler un peu, et on verra si elle chauffe toujours, malgré mes bons soins.
Vous avez deviné : elle chauffe, et pas qu'un peu. Au moindre faux-plat l'aiguille cogne à droite !
Tant pis, on fera avec le pied léger, et de nombreux arrêts à écouter le liquide bouillir dans le vase d'expansion.
Heureusement que le retour est souvent en descente et le régime moteur moins soutenu sur les petites routes.

Ah! J'oubliais, mes lunettes m'attendaient à la station-service, correctement posées par une bonne âme, sur le coffre rouge du matériel anti-incendie.
La gentille dame de la supérette n'avait rien vu.
Lui faudrait des lunettes ?
D.

[cacajou]

Toujours aussi savoureux tes récits

[DIALMAX]

A mesure de la lecture j'étais certain que tu retrouverais les lunettes.
La Mazda n'aurait pas une procédure très spéciale pour purger le circuit, j'ai eu l'occasion de voir des autos qui l'exigeaient.

[Do-Clo]

Merci pour les commentaires. Mais vous n'avez pas relevé le lapsus : il ne fallait pas écrire 90ème décennie, mais 9ème décennie.
C'est déjà bien assez.
Et je ne suis pas Mathusalem, qui lui a vécu jusqu'à 900 ans !
Ça en ferait des sorties moto, 900 ans...

Pour ce qui est de retrouver mes lunettes, en tant que rédacteur de petites nouvelles, j'avais imaginé une fin inattendue : le gars trouve des lunettes, mais celles-ci ne sont pas à sa vue !
Cela aurait ouvert une porte mystérieuse sur l'inconnu et les choix du destin...

Pour la Mazda, il s'agit tout bonnement d'un joint de culasse fatigué. Maintenant on voit des gouttelettes d'huile et d'eau à la sortie du pot. J'ai vu ça ce matin.
D.

[DIALMAX]

Ne roule pas trop longtemps si le liquide va dans l'huile les coussinets n'affectionnent pas trop .