Dédicacé à cbx et à
Posté : 16 Oct 2023, 14:32
Cacajou notre ami à qui je souhaite le meilleur...
Une CB née sous X ?...
Pourtant non... La première 1000 Honda de série à arborer six cylindres n’était pas, loin s’en faut ; née de parents inconnus ! Et de quelle meilleure filiation aurait-on pu rêver que celle de Soichiro Irimajiri, déjà responsable de la paternité de la 250 Honda RC 166 avec laquelle Mike Hailwood avait douze années plus tôt, décroché ses lauriers en Grand Prix ?
Oh, bien sûr... On a déjà tout dit d’elle. Du dithyrambique au sarcasme ; elle a vraiment tout entendu ! Qu’elle tenait tellement bien la route qu’il lui fallait même toute entière... Que sa fourche se pliait sous le moteur en cas de freinage appuyé... Qu’elle était « imbéquillable »... Et même que le cousin du beau-frère de la concierge de l’immeuble ou habitait ma première petite amie s’était fait volé la sienne, tant elle était belle... Et que lorsqu’on poussait la première, on pouvait la monter à 80 km/h... Et que lors des montées en régime ; le son de son moteur était carrément « Chair de poulesque ! »... Et j’en passe, et des meilleures !...
Des machines exemptes de défauts ont bien évidemment vu le jour. Mais sont-elles vraiment celles qui ont eu le plus de personnalité et dont on parle encore aujourd’hui avec des trémolos dans la voix ?
En toute subjectivité, je remercie pour ma part ces génies qui nous ont permis de vivre l’ébahissement quasi permanent que nous avons connu gamins, lorsque nous découvrions un tout nouveau modèle sortant de sa caisse, derrière la vitrine du concessionnaire.
Qui ne souvient pas de la première, aperçue « en vrai » béquillée devant le Bar PMU du patelin ou croisée sur la route dans un souffle laissant toutefois le temps de reconnaître le fantasme échappé des colonnes de nos hebdomadaires moto ?
Oh, bien sûr qu’elles ont vieilli. Mais nous aussi ! Et tout comme pour nous, leurs défauts font désormais partie intégrante de leur personnalité et notre sagesse, certes relative, nous aide toutefois à les apprécier telles qu’elles sont. «Hein ?!... Comment ça, chérie, je radote ?... Mais tu as l’habitude et cela te rassures ? Ah, vous voyez ; comme pour nous autres « potes âgés » ; nos défauts finiraient presque par devenir des qualités !!
Quelle chance avons-nous eu de vivre cette époque de création prolifique !... Ces machines sur lesquelles nous nous sommes usé le regard, tant elles symbolisaient pour nous l’accès à l’aventure et la liberté, nous ont également permis d’élargir nos horizons et de nous en mettre aussi, plein les mirettes. (Texte Gayot sur FB)
Une CB née sous X ?...
Pourtant non... La première 1000 Honda de série à arborer six cylindres n’était pas, loin s’en faut ; née de parents inconnus ! Et de quelle meilleure filiation aurait-on pu rêver que celle de Soichiro Irimajiri, déjà responsable de la paternité de la 250 Honda RC 166 avec laquelle Mike Hailwood avait douze années plus tôt, décroché ses lauriers en Grand Prix ?
Oh, bien sûr... On a déjà tout dit d’elle. Du dithyrambique au sarcasme ; elle a vraiment tout entendu ! Qu’elle tenait tellement bien la route qu’il lui fallait même toute entière... Que sa fourche se pliait sous le moteur en cas de freinage appuyé... Qu’elle était « imbéquillable »... Et même que le cousin du beau-frère de la concierge de l’immeuble ou habitait ma première petite amie s’était fait volé la sienne, tant elle était belle... Et que lorsqu’on poussait la première, on pouvait la monter à 80 km/h... Et que lors des montées en régime ; le son de son moteur était carrément « Chair de poulesque ! »... Et j’en passe, et des meilleures !...
Des machines exemptes de défauts ont bien évidemment vu le jour. Mais sont-elles vraiment celles qui ont eu le plus de personnalité et dont on parle encore aujourd’hui avec des trémolos dans la voix ?
En toute subjectivité, je remercie pour ma part ces génies qui nous ont permis de vivre l’ébahissement quasi permanent que nous avons connu gamins, lorsque nous découvrions un tout nouveau modèle sortant de sa caisse, derrière la vitrine du concessionnaire.
Qui ne souvient pas de la première, aperçue « en vrai » béquillée devant le Bar PMU du patelin ou croisée sur la route dans un souffle laissant toutefois le temps de reconnaître le fantasme échappé des colonnes de nos hebdomadaires moto ?
Oh, bien sûr qu’elles ont vieilli. Mais nous aussi ! Et tout comme pour nous, leurs défauts font désormais partie intégrante de leur personnalité et notre sagesse, certes relative, nous aide toutefois à les apprécier telles qu’elles sont. «Hein ?!... Comment ça, chérie, je radote ?... Mais tu as l’habitude et cela te rassures ? Ah, vous voyez ; comme pour nous autres « potes âgés » ; nos défauts finiraient presque par devenir des qualités !!
Quelle chance avons-nous eu de vivre cette époque de création prolifique !... Ces machines sur lesquelles nous nous sommes usé le regard, tant elles symbolisaient pour nous l’accès à l’aventure et la liberté, nous ont également permis d’élargir nos horizons et de nous en mettre aussi, plein les mirettes. (Texte Gayot sur FB)