Motos HONDA 70' CB et Four

La neige étant là, il existe quand même une solution pour se promener avec sa Triumph :

Pas mal, mais je pense que la transmission et le moteur doivent souffrir un max...

Ça doit nécessiter une bonne séance de prise en main parce qu’à première vue ça doit avoir une fâcheuse tendance à ne vouloir aller que tout droit non ? A moins que je n’ai point vu les commandes agissant sur les chenilles…
Qui qui veut essayer sur sa CBX ?

L’ancêtre de la moto neige ? ..... c'est américain, donc pas surprenant !

Il y a des années je suis parti avec 6 copains faire un trip moto-neige au Canada, on avait loué des Yam 4 cylindres 2 temps, plus de 100 CV, 160 km/h !!
Les 10 premiers km on était comme des benêts, incapables de tourner. Mais dès que tu as compris que ce genre de truc ne tourne qu'en dérapage c'est le pied absolu : tu braques à fond et tu ouvres les gaz en grand. Démentiel.
Ca doit être idem sur cette Triumph, enfin j'imagine

Les motoneiges ont existé depuis le début du XXè Siècle avec l'arrivée de la motocyclette. En France ann"es 30) Lemercier, Lehaître et bien avant BSA dès 1907. Avant tout destinées aux combats sur terrain accidenté: BMW, NSU Kettenrad... Ensuite ces motoneiges se sont tournées vers les USA, le Canada pour devenir des snowbikes. Et encore actuellement, il existe des kits pour transformer votre bécane en chenillard à deux ou une seule chenille. Avant ou arrière, mais le plus courant c'est une seule chenille arrière... Ce doit quand même être fun de conduire ce genre d'engin dans la neige!

cbx a écrit :Il y a des années je suis parti avec 6 copains faire un trip moto-neige au Canada, on avait loué des Yam 4 cylindres 2 temps, plus de 100 CV, 160 km/h !!

Pareil pour moi, en janvier 2003 avec 6 potes, on avait loué des ski-doo monoplace avec un Rotax 600 qui sortait pas loin de 100ch, ça envoyait du lourd et au début il a fallu apprendre avec précautions ...
Quasiment 1000 bornes en 5 jours, épuisant mais quel pied, et dans des paysages somptueux !



Le dernier jour, à quelques heures de l'arrivée, on se tirait une bourre mémorable sur une voie spéciale ski-doo, bien plate malgré la neige tombée la nuit, j'étais en tête du groupe avec des fous furieux aux fesses, j'attaque à 90/100 ce qui semblait être un grand gauche à prendre tout en glisse, et en fait ce grand gauche se refermait quasiment en épingle Trop tard pour faire quoi que ce soit, sortie de piste dans les arbustes du bord de la route, une branche en travers de la figure qui m'a tapé dans le nez ...
Notre guide regarde de près et me lâche : "ben toi l'ours blanc, on peut dire que t'es chanceux !"





Dans l'avion le lendemain, la tête bien enflée et un peu mal partout, l'hôtesse a eu pitié de moi et m'a surclassé en business, je n'ai rien vu du vol, dormi comme un plomb tout le long ...
J'arrive à Lyon, ma fille m'ouvre la porte, me regarde d'un air réprobateur : "à ton âge, il faudrait peut-être arrêter les âneries non ?"

Ben non !

Elle a été gentille ta fille, elle a dit des âneries!

Oui, enfin, pas sûr qu'elle n'ait pas dit "conneries" ...

Petit joueur !
Nous on est partis à sept sans guide, sans plan et même pas une boussole et pourtant le Québec c'est très très grand (3 fois la France).
2500 km en 12 jours et on a fini à cinq : un abandon à cause du froid (-40°) et un rapatrié sanitaire (épaule cassée).

Celui qui s'était cassé l'épaule ; la piste longeait une rivière bien sûr totalement gelée, puis plongeait vers le cours d'eau d'à peine 10m de large, et remontait en face. Le copain est descendu comme une balle dans le lit de la rivière (histoire de pouvoir remonter en face) mais n'a pas eut le temps de redresser; paf dans le mur de glace, épaule cassée.
L'un de nous prend son sac, et moi je l'installe derrière moi pour l'emmener vers un hypothétique hôpital. On laisse son ski-doo dans le lit de la rivière en se disant qu'on le sortirait demain. Grave erreur !!
Le moteur brûlant à fait fondre la glace et le ski-doo s'est enfoncé dans 50 cm d'eau, laquelle eau a tranquillement gelé pendant la nuit.
Le lendemain il nous a fallu trois heures pour extraire le ski-doo de sa gangue de glace.

Des super souvenirs de paysages somptueux, de la langue qui gèle dans le bouche et des paupières collées par le givre à chaque clignement des yeux. Et avec - 40° tu apprends très vite à ne pas pisser de la journée