En route pour la Turquie

[Aurelia B20]

Jean m'a passé un WhatsApp hier soir, ils sont sur le ferry et ont très peu de réseau, raison pour laquelle il n'a pas pu poster sur le forum, mais dès que possible on aura des news avec plein de photos !

[Higuma]

Lundi 15 : 400 km - 9h
~ 45.044783, 7.003438
Antichi mestieri: il mulino ad acqua https://maps.app.goo.gl/bkDPGYG2uqkYsuqv8

Réveil sous un temps magnifique et au frais. J'en profite car bientôt nous n'aurons plus de températures en dessous de 35 degrés en journée. Jusqu'à Turin, la route était belle. Une fois dépassée, c'est une autre affaire. Je ne connais pas l'histoire agricole et industrielle de l'Italie mais chaque parcelle de terre, si elle n'est pas utilisée pour de l'habitation, est dédiée à la culture, aux élevages, aux usines, aux entrepôts. L'irrigation semble très différente de celle exercée en France, d'énormes canaux entourent les champs. On croise des tracteurs tractant des remorques faisant trois fois leur taille. D'ailleurs, au sujet des tracteurs, ils doivent être aussi vieux ou plus vieux que ma moto. Bien qu'on en croise des modernes, ce n'est pas la majorité. Je les trouve beaux.

On croise aussi de très belles bâtisses en briques et tuiles roses, d'autres plus modernes, d'autres en ruines. J'ai l'impression d'avoir croisé de nombreux forts/châteaux, y a-t-il un historien parmi vous pour nous raconter une histoire ?

Un peu avant et surtout après Turin, nous avons attaqué la partie difficile car très longue et ennuyante. Un choix toujours guidé par la limite de temps imposée par le ferry.

Au fur et à mesure, nous nous rapprochons du "Lago di Garda" sans changement d'atmosphère jusqu'à un enchaînement de tunnels. À la sortie du dernier, wahou ! Projeté sur le lac entouré de montagnes, ça en jette !! Haut fief de la jet set italienne, il semblerait. D'ailleurs, les Fiat, je confirme, c'est la voiture nationale ! Par contre, jusqu'à présent, aucune belle moto, ou ancienne croisée. Pas même une belle Ducati. Elles doivent être toutes en panne dans leur garage. (Ah ces Italiennes, comme les Anglaises qu'on ne voit pas non plus ).

On longe le lac, tout bonnement magnifique, les gens sont beaux, les bâtisses splendides, il y a une "vibe" indescriptible.
On finit par monter en altitude vers notre spot de bivouac repéré le matin. Malgré la vue imprenable sur le lac, on le trouve décevant (propreté, passage, proximité de la route). Rapidement, on décide de pousser un peu plus loin et là ! Après cette journée de route industrielle, enfin récompensés par une route incroyable, extrêmement joueuse en virages, pas de voitures, magnifique. Dommage que je n'ai pas de GoPro.
Anthony, qui a davantage d'expérience que moi, la place dans son top trois. Une route ou un circuit, on ne sait pas trop, on dirait qu'elle a été dessinée pour ça. Une très bonne nouvelle, j'ai eu comme un déclic ! Belle progression dans la compétence pilotage !! Anthony qui me suit (je fais l'orientation) m'a fait remarquer quelques étincelles, 3 à 4 reprises le pied qui se fait attraper par le bitume.
Un régal, gauche, droite, court, long, épingle, 3ème, 4ème pour un max de couple et de reprise. J'ai capté qu'il ne faut pas toucher au frein avant qui déséquilibre la moto, ou alors anticiper avant le virage, puis la laisser glisser. Frein arrière qui aide si trop de vitesse. Il m'a fallu un segment de la boucle pour comprendre les 5-6 jeunes bien équipés et en moto type enduro qui mettaient pleins gaz haha ! Après eux, c'était notre tour.

Je réalise que la 360, en plus d'être belle, de m'emmener loin, c'est un vrai jouet ! Je crois qu'il va falloir que je trouve aussi une 500 four à restaurer. Ça m'a permis de me mettre en confiance, j'avais un peu peur de m'engager dans certains virages, maintenant ça m'amuse et je me sens plus en sécurité. Sur la fin du voyage, je ferai probablement un peu de off-road mais je dois encore préserver la moto.

Bon, ce segment de route incroyable, du coup, on l'a fait 3 fois en montée, en descente et de nuit ! On n'a pas résisté au plat national, j'ai nommé, la pizza.

Bivouac monté de nuit, petite baignade pour ma part dans la rivière à la limite de la fusion en glace, je pense. Rapido au dodo.









Mardi 16 juillet : [entre 280-300 km] 9h30 Bivouac entre le "Lago di Garda" et d'"Idro"-> Hôtel à Mogliano Veneto 18h15 -> 21H Venise

Pour commencer, Anthony a réservé un hôtel proche de Venise et de notre port d'embarquement. 25 min en train de Santa Lucia (centre-ville) et 30’ du ferry. En route ! On a repris pour la 4ème fois un segment de la superbe route sur laquelle nous nous sommes amusés la veille, un top départ !

Arrivés au lac d'Idro, on s'est arrêté pour le petit déjeuner, viennoiseries et jus d'orange pressé. J'ai hésité à faire un plouf dans le lac mais avec les cheveux et le casque... c'est certain que je reviendrai.

Globalement, les routes étaient magnifiques mais dès lors que tu sors des montagnes, tu te retrouves dans l'enchaînement de zones industrielles, agricoles, pas très agréables. N'oublions pas de vous parler du contrôle routier avant de passer à la suite .La classe les gendarmes italiens motorisés, belle Ducati. Je m'arrête au plus proche du gendarme car je sais qu'Anthony n'a pas son permis de conduire... (enfin sur son téléphone). Je coupe le moteur, le policier passant derrière à moto regarde la plaque "Buongiorno, only your driver's license, not yours (en parlant d'Anthony)" un truc du style. Je me dis "Yes sauvé", il donne mon permis à son supérieur et quelques minutes plus tard on est libre ! Petite photo obligatoire et hop ! Flemme de kicker, en deuxième, je balance la moto dans la pente, lâche l'embrayage, broute mais ne démarre pas... 1x 2x 3x, ah j'étais en mode parking au niveau clé/contact ils ont dû se dire que je ne serais pas échappé très loin , de toute façon, je n'avais évidemment rien à me reprocher . En parlant des contrôles, les Italiens sont friands des faux radars il y en a partout, ça en fait des boîtes en plastique orange et des panneaux en alu.

Sur le dernier tronçon de la route de montagne, on s'est retrouvé sur une 2x2 voies longeant la rivière certes très roulante mais très ennuyante... on a repéré sur l'autre rive une route qui avait l'air bien plus sympa. Quelques difficultés pour trouver un chemin. Après un sentier non bitumé, on a fini par trouver une passerelle pédestre mais parfaitement dimensionnée pour nos motocyclettes . Une fois dessus, sur des planches de bois très courbées et mobiles, la question, était-ce une bonne idée, s'est posée ? Quelle est la meilleure stratégie, vite ou lent ?

Les 50 km restants étaient vraiment pénibles, beaucoup de trafic, la chaleur, l'envie d'arriver pour espérer pouvoir passer la soirée à Venise. L'arrivée est une libération, les genoux me font souffrir . Je crois comprendre le délire des motos américaines en semi canapé haha.

Lavage du bonhomme, lavage des vêtements, arnaque à la bouteille d'eau pétillante à 5 euros, jusqu'à la dernière goutte.

20h30 : On a pris un train direct pour Venise 20', c'était facile. Tous les automates de vente de billets proposent les langues européennes, même pas besoin de se challenger en anglais . L'arrivée se fait dans le centre-ville, la sortie de la gare est incroyable. Nous voilà dans James Bond !! C'est rare de vivre un tel "dépaysement". Wahou, magnifique, très fort ! L'architecture est incroyable, très colorée, de nombreux ornements, vivant.
Fatigués de la journée et affamés, une demi-heure de marche avant de s'arrêter dans un restaurant. Sage décision, le service terminait à 21h30 pour une fermeture aux alentours de 22h30. La cuisine était tout bonnement excellente. En entrée, on s'est partagé une tarte à l'asperge et stracciatella, surprenante. En plat principal, j'ai pris du poulpe cuit pendant 7h, une réussite ! Plutôt rare. Anthony a pris des pâtes à l'anchois, très sympa aussi. On a fini par un classique tiramisu. Je ne mange pas de café habituellement mais il n'était pas question de partir d'Italie sans en goûter un.

On n'a pas trop traîné après ça, avant-dernier train retour. Fin de journée.



















Mercredi 17 juillet :

Réveil matinal, préparation de la moto et des bagages, sans oublier de vérifier le niveau d'huile (la consommation augmente, ce qui est logique, la moto ayant davantage chauffé). Nous voilà au petit déjeuner, rapido, puis nous décollons pour aller faire l'enregistrement du ferry à 9h00. Une fois terminé, on se retrouve sur une espèce de terrain vague en plein soleil, pauvre machine. Je me suis réfugié dans un coin d'ombre sous une tonnelle. Trois heures d'attente, c'est long.

Je pense au fait que nous n'avons pas eu de panne majeure ou de casse. Car même en ayant bien roulé chaque jour, nous aurions eu peu de temps pour trouver une solution.

Nous sommes arrivés parmi les premiers au ferry, mais nous sommes entrés les derniers après avoir rôti au soleil (les agents de sécurité ont récupéré la tonnelle 30 à 40 minutes avant l'embarquement). On monte à bord, moto sur la béquille centrale, et c'est parti pour le tour du propriétaire. On a probablement le ferry le moins cher, mais ce n'est pas le meilleur . 62 euros pour la moto et 120 pour le bonhomme. Petite astuce, il y a la possibilité de prendre juste le deck, c'est encore moins cher et c'est une meilleure option. Les sièges sont assez impraticables, il vaut mieux se caler avec son tapis de sol sur un des ponts. D'après un habitué, qui a souvent réalisé la liaison (Italie/Grèce), on a le pire bateau. Haha, je ne sais pas comment vous décrire l'expérience, mais rien ne va . Ah aussi, le personnel est bizarre, figé dans un temps que les moins de 30 ans ne connaissent pas.

On peut le dire, le ferry, c'était un manque de vigilance dans la préparation J'ai oublié les casse-croûtes, sauf une boîte de sardines aux échalotes, ça fera l'apéro !J'espère qu'on aura une nuit étoilée. Bref, première expérience en ferry, je serai mieux préparé la prochaine fois.

Pour conclure, l'Italie, c'était super. C'était la première fois que j'y mettais les pieds au-delà de 5 km de la frontière. J'ai vraiment aimé, le potentiel est énorme ! Une prochaine fois, sans limite de temps.















Jeudi 18 juillet Sur le ferry

Réveil difficile, soyons honnêtes, ne pas prendre de cabine sans préparation, c'est téméraire. Plusieurs plaisirs peuvent vous attendre, par exemple :

• Votre spot peut en un rien de temps devenir un bar PMU : café, clopes, alcool, gens qui parlent fort.

• Vous vous caler sur un spot, et à 2h du matin, un agent du bateau vous demande de bouger : "It's dangerous"... il n'y a pas un brin de houle...

• Vous testez le "self-service", pâtes à la bolognaise, préparez-vous à activer le mode 4x4 pour le tout-terrain aux toilettes

• En dehors des cabines, les lumières sont allumées partout, et le plus fort là où était censé être notre siège. Complot ? Je pense bien

Pendant le voyage, vous scrutez l'horizon pendant des heures, hormis les plateformes pétrolières offshore qui se succèdent les unes après les autres. J'ai arrêté de compter. Lorsque vous reposez les yeux, vous avez des hallucinations visuelles, comme si vous aviez pris des champignons. Depuis le départ, la mer est belle, plate, avec un vent de force 2-3. Je me demande si la mer Adriatique est toujours aussi belle ou pas.

Anthony, tu veux rajouter quelque chose ? "C'est le radeau de la Méduse."

Avec trois heures de retard, on arrive, enfin ! Nous voilà à Igoumenitsa. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'avais pas anticipé un éventuel retard, étant donné que c'était des lignes régulières. Pas besoin de réfléchir très longtemps, vu l'évidence. On a réservé une chambre à Météore pour faire une pause.

[Higuma]

Suite jeudi 18 :

Pour rejoindre la chambre située à Météores, nous avons emprunté les routes des montagnes, moins directes mais offrant un superbe spectacle et surtout 200 km de virages en ayant croisé quasiment personne. L'ambiance est extrêmement différente de l'Italie où l'espace est très artificialisé. Ici, c'est tout l'inverse : on se croirait dans le désert ou sur les grandes étendues que l'on peut retrouver aux États-Unis. On trouve des routes qui semblent complètement surdimensionnées par rapport à leur usage. Malheureusement, nous n'avons pas pris le temps de faire des photos, pressés de ne pas rater le dernier check-in de l'hôtel à 23h. Nous sommes arrivés à 22h35, profitant de la conduite. La moto d'Anthony a commencé à se désagréger en chemin : plaque d'immatriculation et repose-pieds/frein droit à une heure de l'arrivée. Il a fini sans frein arrière. Pas facile de négocier les virages la nuit. Ma LED éclaire mieux que l'ampoule classique, enfin je crois, mais ce n'est toujours pas fameux et très loin d'une H4, c'est certain.

Pour revenir sur l'ambiance générale, on ne peut pas s'empêcher de penser à la crise grecque de 2008-2009-2010. Tout ce qui est en fer rouille. Un nombre important de bâtiments tombés en désuétude, des bâtiments à moitié construits et qui ne verront jamais la fin. La moitié des stations-service sont devenues des fantômes. Un rythme de vie qui a l'air très différent, des véhicules bien abîmés et d'une autre génération, comme des Honda Cub, des mobylettes que je n'ai pas connues.

À l'arrivée, la météo était dure : l'air très chaud et sec brûlait le visage et les voies respiratoires. Cela s'est adouci rapidement en montant en altitude. Les paysages sont somptueux, des plateaux/lacs magnifiques, un coucher de soleil aux lumières rouges intenses.

Arrivés de nuit bien fatigués, nous avons sauté sur le dernier restaurant ouvert (sachant que nous n'avions pas mangé de la journée) et testé quelques spécialités locales.

[xavier17]

bonjour a tous les deux et bravo .. le recit est tres interessant on est tenu en haleine super photo .. en tout cas chapeau.. bonne route a bientot

[DIALMAX]

VIVEMENT LA SUITE .

[SPEEDYJLO]

WHAOUH Jean, qu'est ce que je regrette de t'avoir dis non pour t'accompagner dans ce périple !
Je suis épaté par votre courage et détermination.
Cela m'aurait plu d'être avec vous pour l'aventure et aussi pour les restos !
Bon maintenant quand je vois où vous dormez parfois, je ne regrette plus ma décision, j'aime trop le confort après avoir passé largement la soixantaine !
Cathy se joint à moi pour lire vos pérégrinations et me confirme que je n'aurais pas supporté la non bouffe et les mauvais lits !
J'attends avec impatience la suite de vos aventures et gaffe sur la route avec les freins rafistolés !
La bise à vous deux, SPEEDYJLO

[cbx]

" Pour conclure, l'Italie, c'était super. C'était la première fois que j'y mettais les pieds au-delà de 5 km de la frontière. J'ai vraiment aimé, le potentiel est énorme ! "

Je ne suis probablement pas objectif mais l'Italie est le seul pays où j'accepterais de m'exiler. La culture, l'architecture, la cuisine (j'avais des lasagnes dans mes biberons ? ), les démentielles routes de montagne, l'ambiance générale, la façon de vivre, tout me convient. Sauf la tendance actuelle, comme dans tout "l'occident", qui consiste à voter de plus en plus pour l'extrême droite.
Des anecdotes sur l'Italie j'en ai des dizaines donc quelques unes "en vrac" :
- ma grand mère qui était toscane tout comme ma mère disait toujours : au dessus de Parme, ce n'est plus l'Italie mais l'Autriche. Faut dire que les autrichiens ont occupé tout le nord pendant des décennies. Toute la plaine du Po est très industrialisée, c'est le coeur économique qui fait vivre tout le pays et bien sûr antagonisme nord/sud comme en France. Excepté la région des lacs, c'est pas folichon.
- il y a quelques années, à Florence, on rentre dans un resto vers 15h pour manger mais aucun serveur dans la salle pourtant bien remplie. Vu ma patience légendaire je vais dans les cuisines pour essayer de comprendre : tout le personnel était là en train de regarder le grand prix moto en direct à la télé. J'ai regardé avec eux la victoire de Rossi puis le travail a repris comme si de rien n'était. T'as déjà vu ça en France ?
- Il y a 40 ans j'étais chez un copain dans la région de Tolmezzo, tout au nord. Une route de montagne sublime permet d'aller en Autriche qui est 15 km plus loin. Un peu comme Higuma on prenait cette route façon Joe bar team pratiquement tous les jours. Un jour un alfa romeo des carabinieri nous poursuit pendant les 10 derniers km. Avec nos motos d'enduro, impossible de les larguer mais eux n'arrivaient pas à nous rattraper. Arrivés à la frontière autrichienne il a bien fallu s'arrêter. L'alfa arrive comme une balle, le carabinier descend avec un grand sourire et nous dit : elles marchent bien vos machines, on s'est bien amusés. Et il repart dans l'autre sens......

"Une prochaine fois, sans limite de temps. "

Tu as raison, c'est un pays à visiter avec la Toscane en priorité, mais aussi Rome et Naples qui fut un royaume très puissant. Florence qui est un musée à ciel ouvert, Rome avec ses vestiges hallucinants et qui est quand même le socle de la culture française. 80% des nos villes ont été créées par les romains, 80% de nos nationales suivent les voies romaines, 70% de la langue française vient du bas latin.
Dans ces régions la world culture n'a pas (encore?) tout ravagé, la famille est toujours le centre du monde, les supermarchés et les fast food ne sont pas omniprésents. Et pas mal d'italiennes laissent rêveur ....
Si tu y vas, un mois en moto au mois de juin, avant la canicule, passera très très vite. Il faut simplement éviter les zones ultra touristiques mais si tu t'en éloignes de 5 km tu trouveras aussi beau mais sans la cohorte des touristes.

Amusez vous bien sur les routes turques, on ne vit qu'une fois

[cacajou]

Ils sont bien "burné ces jeunes .
A voir les images ça donne envie, mais il faut se rendre à l'évidence , nos vieilles carcasses ne seraient même pas arrivées à Venise
On pourra tout t'enlever dans ta vie , sauf des souvenirs comme ça .
Sympa la photo avec le carabinieri

[Aurelia B20]

je suis scotché par votre périple, je regardais les infos ces derniers jours avec des températures "caniculaires" pour l'Italie et la Grèce et je vous plaignais d'avance, mais rien ne vous arrête, bravo !

Je suis aussi scotché par ton récit, c'est bien écrit, aucune faute d'orthographe ou de syntaxe, un vrai plaisir de te lire et de voir tes superbes photos, vivement la suite

Comment fais-tu pour poster tout ça, à partir de ton téléphone ? ou un PC portable ?

[DIALMAX]

Par rapport aux réflexion de CBX je suis allé plusieurs fois aux concentres d'ALLESSANDRIA vers Turin, sympathisé avec quelques uns, ils nous répétaient que eux ils étaient un peu Français et que pour les vacances ils aimaient la France, le dimanche matin il y avait un énorme défilé ( 7/8 000 participants à la concentre) les jeunes en cyclos faisaient les fous fous, un des copains flics (Kawa 1000 GTR) me disait: tu sait aujourd'hui c'est dimanche, c'est la fête, mais à partir de demain matin ça rigole plus et ça file droit, nous on est au nord de l'Italie.
L'histoire ne s'évapore pas comme ça, 88 on descendait à Rome environ 82 motards européens reçu par le pape sur la place St Pierre, 30 km avant Rome on s'arrête dans une pharmacie, je remarque un stand des produits Vichy, je dit au pharmacien que nous somme de Vichy il me répond du tac au tac : ah oui, Pétain !